mardi 30 mars 2010


un coin de ma galerie

observation 3

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Hier, ça sonnait à la porte de la galerie. Je sursautait Ce n'est pas la saison, qu'est ce qu'il se passe, un mi
racle?
Louna la chienne était tout excité et aboyait devant la porte de la cuisine pour être libérée, courir
vers le visiteur pour l'accueillir avec enthousiasme et, si possible, recevoir un petit caresse en supplément.
C'était une visiteuse, sac à dos et godasses de montagne, entre trente et quarante ans.
"Bonjour " "Bonjour" Petite sourire sur nos deux visages pendant que j'ouvrais la porte.
à l'intérieur je procédais à les gestes habituel Première lumière,
me diriger vers la niche d'emballage ou il y les quatre autres interrupteur, lancer la musique
(c'est tout une sensation cette musique, j'ai plusieurs cd's dans l'échangeur mais la première c'est cette superbe pièce contemporaine de cet Albanais Kamran Ince "the fall of Constantinople". Cela fait des années que j'écoute cette composition uniquement dans ma galerie. Elle a imprégné
les murs, les pièces exposés et moi dans mon rôle comme artiste-vendeur. Parfois, avec un client passionné qui reste plus d'un heure il y la deuxième cd qui se lance, j'en parle un autre jour, ce compositeur belge , mort très jeune le mérite) et après, d'un façon discrète, observer la visiteuse
et me tenir prêt pour des explications.
"Et c'est quoi comme, comme ( elle n'a pas dit "truc") elle cherche le mot..je l'aide, ce sont des matières qui nécessitent des hautes températures, c'est l'art du feu. "Ah bon, c'est..intéressant".
Elle fait le tour, raconte la raison pourquoi elle est la,. Son père faisait la pèche dans la petite
rivière plus bas vers le village de Saint Paul et elle, faut de mieux, s'est lancé dans un promenade sur le départementale, le paysage étant encore trop enneigé.
Et un jolie passe-temps se présentait sous la forme de ma galerie.
( ne le prend pas pour une remarque cynique ou amère, c'est comme çà. Cela fait des années que je reçoit des visiteurs et, par observation, psychologie, de petites signes, le langage du corps
chaque visiteur se cadre dans une catégorie. Et chaque fois j'espère que je me trompe, que mes oeuvres peuvent séduire même le bado le plus hardie...c'est rare, même de plus en plus rare..)

observation 2




Je me suis mis au travail. Le paysage hivernal de


ce lac ou flottait la glace m'a inspiré de faire quelques


compositions en noir et blanc.


Le verre qui est finalement un liquide(on le rencontre


dans son état hyperrefroidi) me permets de travailler


presque en deux dimensions. Je me sens à ce moment


peintre et/ou graphiste, il y a composition et mise en


page. Morceaux de verre sont teintés avec des colorants


de haute temperature et/ou verre teinté dans la masse


et finement broyé(fritte). L'ensemble est pose sur, dessous


ou méme entre des plaques de verre et vers 900° C


l'ensemble font et devient homogène.


J'hésite encore si je vais aussi les presenter dans un


cadre métallique avec un dispositif d'éclairage derrière.


Tout l'interèt du verre est sa transparence, son


transformation magique de la lumière.


Pour l'instant j'ai utilisé des cadres comme pour des


toîles, c'est facile a accrocher sur le mur et avec un


éclairage sur le coté on voit bien qu'il s'agit de cette


matière qui depuis presque 3000 ans intrigue l'homme.


mercredi 24 mars 2010

observation 1






C'est gris aujourd'hui, la montagne que je vois en face de moi est encore couvert de neige, les mélèzen chauves se dessine sur le blanc comme dans un estampe japonaise.



Je viens de boire mon café et pour remplir l'espace de mon travail j'ai mis de la musique, cool jazz (Tomasz Stanko Quartet: suspended night=recommandation).



Je ne sais pas encore si je vais travailler dans mon atelier, l'hiver était longue et morose et je n'ai pratiquement pas eu des client pour mon salle d'exposition. Beaucoup de sculpures, tableaux et petits objets en stock, il faut qu'on me motive pour créer de nouveaux.



Non, ce n'est pas tout à fait vrai.



Malgré cette douloureuse silence causé pour un grand partie (d'après moi) par cette crise économique ( je reviendrai sur ce sujet parce qu'elle me parait faut et vrai à la fois) j'ai toujours des idées.



C'est aussi parce que mon art est toujours un forme de communication. Faire un creation uniquement pour moi-même (sauf dans le cadre d'un thérapie) m'est inpensable. Quand la sculpture ou le tableau est fini il faut qu'il parte ;c'est sa destination.